Baromètre Trendeo de l’Usine du Futur :
La France se hisse à la 2e place européenne en nombre d’investissements industriels, devant l’Allemagne

Le Baromètre Trendeo de l’Usine du Futur, qui analyse l’ensemble des projets industriels à travers le monde, confirme l’attractivité de la France et le réveil de l’industrie hexagonale. 239 projets d’investissements significatifs (supérieurs à 30 millions $) ont été recensés en France entre 2016 et 2019, plaçant le pays en 2e position, derrière le Royaume-Uni… mais devant l’Allemagne. La moitié de ces projets répondent au moins à un des critères de « l’usine du futur ».

+ de 20 000 embauches à la clé, autant d’emplois « qui ont du sens »

Concernant la création d’emplois dans l’industrie, le baromètre révèle que l’hexagone occupe la 3e marche du podium européen avec 20 363 nouveaux postes entre 2016 et 2019. Ces résultats confirment le dernier état des lieux de l’INSEE, qui a recensé 12 400 nouveaux emplois dans l’industrie sur la dernière année, soit une hausse de + 0,4 %.

« Le travail à l’usine d’aujourd’hui, n’a plus rien à voir avec l’image que beaucoup de Français.es se font. Nous offrons des emplois ancrés dans le réel, de qualité, globalement mieux rémunérés que la moyenne. L’industrie s’est transformée pour répondre aux défis du monde d’aujourd’hui. Nos usines font collaborer les robots et les humains intelligemment, autour d’un objectif commun : créer », poursuit Bruno Grandjean. « À l’heure où les jeunes sont en perte de repères, nous prétendons leur offrir des carrières qui font sens. En tant qu’industriels, nous avons un rôle fondamental à jouer pour être utiles à la société. C’est la raison pour laquelle la Fondation Usine Extraordinaire promeut une industrie inclusive : notre ambition est de rapprocher l’usine des Français.es, quels que soient l’origine sociale, culturelle, le handicap, le genre… »

 

Des usines du futur qui essaiment sur tout le territoire

Les résultats de ce baromètre de l’Usine du Futur illustrent le potentiel attractif grandissant de l’industrie en France, mais aussi sa capacité à prendre le train de la 4e révolution industrielle.

À titre d’exemple, avec son site historique de Ladoux dédié aux technologies et à l’innovation, Michelin conçoit des prototypes toujours plus inventifs. Dernière révolution en date : des pneus « increvables », fruits d’une technologie jusque-là inédite, et dont la commercialisation est prévue pour 2024. Le groupe s’engage également en faveur de la formation avec le « Hall 32 », un centre des métiers de l’industrie du futur à Clermont-Ferrand, qui accueille ses premiers élèves depuis septembre 2019.

Plus au sud, l’usine centenaire de Sanofi à Sisteron est devenue quant à elle un site pilote pour le passage au numérique : la transition vers les nouvelles technologies de l’ensemble du réseau industriel de l’entreprise sera ainsi finalisée d’ici 2021. Ces nouveaux outils permettront notamment d’introduire des capteurs connectés ainsi qu’un système d’intelligence artificielle qui optimiseront la chaîne de production.

Chez EDF, la transition numérique se concrétise aussi sur le terrain technique. Les technicien.ne.s d’exploitation de la centrale nucléaire de Paluel sont équipé.e.s de tablettes pour réaliser directement sur le terrain la relève de certains capteurs, des demandes de travaux, etc. Des apps métiers ont été développées pour simplifier les pratiques de travail, apporter davantage d’ergonomie et de sérénité aux salarié.e.s.